Kick-off d’octobre, se remobiliser avant la fin d’année

Il eshands-565604_1920t fort courant de voir la saison des séminaires marquer un pic saisonnier en septembre-octobre, non pas que l’été indien soit plus propice à la tempête des cerveaux (brainstorming). J’aurai plutôt tendance à penser que les résultats du premier semestre étant enregistrés, la tendance du second a besoin d’être soutenue voire rectifiée. Et ce n’est pas une newsletter destinée aux managers qui peut à elle seule faire des miracles. Aussi faut-il rassembler les esprits vifs de l’entreprise pour (re)mobiliser dans un second temps, les équipes restées au bercail.

Alors rien de tel qu’un bon Kick-off de rentrée pour bousculer les ramollos, réaffirmer les objectifs à atteindre et commencer à anticiper le prochain exercice. Selon l’humeur et le budget des organisateurs, on choisit un site adapté au format attendu. Pour se différencier et obtenir un réel lâcher-prise, rien n’équivaut la privatisation du lieu ou carrément un hébergement dimensionné au nombre d’invités. Évitant de croiser des “étrangers”, les salariés peuvent créer une meilleure proximité et enfin mettre un visage sur un contact habituellement téléphonique.

Qu’on ne se leurre pas. Rares sont les participants qui arrivent enthousiastes aux grands-messes. Vécu comme une perte de temps dans un emploi du temps comprimé, le Kick-off est parfois d’un mortel ennui si on traverse une période de totale défiance, car aucun message n’a de prise. A l’inverse, il peut être vécu comme une belle parenthèse permettant d’aller à la rencontre de ses pairs, de ses interlocuteurs ponctuels ou réguliers. Un moment de convivialité et de remue-méninges avec des ateliers thématiques qui offrent l’occasion de prendre part à la mise en place d’une prochaine initiative.

Et vient aussi le redoutable moment de vérité de la soirée. Ah que c’est drôle mais imprudent d’apostropher son manager quand on n’a pas bu que des bulles de Perrier. Parce que finir à quatre pattes, derrière les bosquets ou dans la piscine (avec son téléphone pro dans la poche) peut écourter rapidement une carrière ! Ne jamais oublier que quel que soit le format et l’heure, on est au boulot avec ses collègues et ses patrons, pas avec ses potes en week-end.

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