C’est aujourd’hui la Journée de la Femme avec tout son lot de mièvreries et de bonnes intentions. Sujet pourtant inspirant et inépuisable. Cependant, je suis plutôt tournée langue française pour mon billet d’humeur. En cause, la mise en application d’une loi qui préfère gommer les reliefs de notre langue pour faciliter son apprentissage à des gamins au cerveau ravagé de crétineries web ou télévisuelles auxquelles ils sont perfusés depuis leur plus jeune âge.
Alors oui, je défends une langue qui puise ses racines dans du latin, du grec et qui s’enrichit du vocabulaire de son temps parce que c’est une langue vivante. C’est un terreau génial dans mon métier car le vocabulaire diffère d’une entreprise à l’autre.
Je continue à reprendre mes enfants sur les erreurs d’accord ou de liaison, à l’oral comme à l’écrit. Qui peut imaginer qu’un môme, adulte en devenir, sera plus heureux parce qu’il peut acheter des “ognons” avec son petit “portemonnaie” sans être sanctionné… non, mais c’est moche. Et c’est aussi un passeport professionnel car tout passe par l’écrit désormais (sms, mail). Les fautes existeront toujours, avec ou sans réforme. Je préfère qu’on tende à s’élever plutôt que l’inverse. D’ailleurs, j’arrête de m’insurger contre les fautes sur les bandeaux qui défilent sur les chaînes d’info continue, ce n’est pas toujours à cause du stagiaire. Il n’y a qu’à voir les contributions Twitter de certains. Moi, quand ça pique trop les yeux, je ne peux plus percevoir le fond. Je disjoncte.
Alors, vous imaginerez dans quel état m’a mise la pub de Datexis que j’ai vue dans le magazine Stratégies de mars. Outre l’angle que je trouvais débile : parler de Noël 3 mois après, elle a au moins eu le mérite de retenir mon attention. Découvrez les deux perles laissées dans l’accroche. C’est du lourd, non ?
et aussi poursuites judiciaire
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C’est du bo – lol
Bien vu Maria, je n’avais pas poussé la lecture jusqu’en bas !