En ce 21 juin, jour de la Fête de la Musique, impossible de passer à côté du bruit en communication. Pas celui de la rumeur ou du ragot. Non, le bon qui provoque de bonnes retombées (ou pas). Il y a une course folle pour garder une longueur d’avance, se démarquer. Mal maîtrisée, la communication va certes faire du buzz, comme diraient les djeunes, mais aussi grand tort. Les effets secondaires sont parfois insurmontables. Je vous livre certains thèmes qui ont attiré mon attention ces derniers jours.
Dans l’univers financier, peu réputé par sa fantaisie, on assiste à un nouveau concept : la communication interne partagée en externe. A la Société Générale, je montre combien mes employés sont heureux dans ma boutique. Ils chantent, dansent, partagent des selfies pris au boulot, avec la bénédiction de la direction qui a créé un compte Twitter à cet usage. Mais comme le CM n’est pas ennemi de ses intérêts, il y glisse aussi de temps en temps des concours et de la pub pour des services bancaires. Aujourd’hui il y a des vidéos chants, pianos et des photos de messieurs avec cravates et guitares.

Dans ma lucarne cette semaine, il y a Puma. La marque est copieusement raillée dans la presse et sur les réseaux sociaux en raison de la piètre qualité des maillots portés par l’équipe Suisse pendant l’Euro 2016. “On a eu un problème de fabrication mais pas pour les autres équipes”. Ouïe, j’imagine l’agitation et je plains la direction de la communication qui a dû balancé une telle évidence. Tous les spectateurs ont compris qu’il y avait un problème de fabrication. Et donc, comment se sortir d’un tel bourbier qui donne un net avantage aux équipementiers concurrents ? En rassurant “il y a une enquête en cours ; l’incident ne se reproduira pas”.

Dans la catégorie bruit à petit prix, je demande Paul Morlet, le créateur de Lunettes pour tous, les lunettes à 10 € en 10 minutes. Invité du Salon des entrepreneurs de Lyon, ce trublion de 24 ans bouscule. Son concept bas-prix amusait ses concurrents. Aujourd’hui, ceux-ci commencent à grincer des dents. “J’ai des clients qui viennent dans mes boutiques par curiosité. Leurs opticiens habituels leur ont tellement dit du mal de moi, qu’ils sont intrigués. Séduits par le concept et le prix, ils repartent avec des lunettes sympas à prix mini”.

Pour éviter de jouer une marche funèbre, rien ne vaut un concept ficelé, argumenté et travaillé avec son communicant. Il élabore (entre autres) un plan de com / plan d’actions ajustés et raisonnés. Envie de fraîcheur et de renouveau ? Rien de plus simple : rencontrez Bubbles Com pour échanger sur vos problématiques.