En ce jour de rentrée surmédiatisée, il nous prend l’envie de l’envisager sous l’angle d’une rentrée dédramatisée. Qu’on soit petit ou grand, il faut tourner la page à cette plus ou moins longue parenthèse estivale. La fin de l’épisode caniculaire facilite le recadrage collectif et sonne le glas de la douce paresse qui nous avait envahis.
Depuis ce week-end, on applique les mêmes trucs et astuces : calage des horaires, rétroplanning, passage en revue des éléments du dossier (cartable, livres couverts, carte de bus / cartes de visite, fiches client et cordon d’alimentation ordinateur portable). Check ! On le dit haut et fort, histoire que tout le monde se (re)mette au diapason.
Aujourd’hui, c’est reparti. On s’élance vers une part d’inconnu avec la promesse de ne pas faire comme les années précédentes en cramant les bénéfices des vacances en quelques jours. Non, cette année, on assurer. On cale nos rendez-vous à l’avance, on n’oublie pas les déjeuners réseau ou perso. Et on inscrit dans le dur, des temps d’échange, de formation, des rencontres ou des ateliers. Pas question de s’oublier ni de se laisser submerger.
- Rester positif : il va bien y avoir quelque chose d’agréable à vivre chaque jour. Restons les yeux et les oreilles bien ouverts pour glaner ici ou là une piqûre de guimauve.
- Vivre le moment présent : stop aux réponses distantes, automatiques ou distraites. Le smartphone se met en pause pour être pleinement dans l’échange et la recherche de solution.
- Poursuivre les bonnes habitudes de cet été : continuer à bouger, lire, se cultiver, regarder les autres. Oui sauf que là, on a plus le temps me direz-vous. Et bien, si. Je zappe le dernier arrêt du bus pour marcher les dernières centaines de mètres. Je fais la course contre l’Escalator. Dans le métro, je sors le Pocket et les lunettes. Pendant la pause déjeuner, je note les idées de sortie sympas qu’on me recommande… Pas si difficile finalement.
- Se calmer intérieurement : on a beau être dynamique et créatif, canaliser son enthousiasme rassure son interlocuteur. La semaine dernière, en pleine présentation d’un dossier face à des prospects, je me suis levée pour mieux expliquer la carte mentale projetée à l’écran. Mon aisance pouvant passer pour professorale, je me suis rapidement assise pour rester à ma place : celle d’invitée et non maîtresse des lieux.
- Etre soi-même : que celui qui n’a pas essayer d’enjoliver ses vacances lève le doigt. Ah oui, tout ça ! Evidemment, on passe sous silence son allergie solaire, son mal de mer ou sa météo chaotique qui ont rendus les vacances bien moins idylliques. Cependant, est-ce nécessaire d’en faire des tonnes ? Même en face du plus narcissique des collègues (ou client), évitons de jouer sa partition. Parfois, la passivité béate écourte le supplice.
- Mettre en oeuvre ses chantiers : ce n’est pas parce qu’on a bullé que notre cerveau n’a pas cheminé. Il est grand temps de mettre en oeuvre les initiatives ou idées sur lesquelles on a avancé. Arrêtons de procrastiner et d’attendre des jours meilleurs. Initier les bases d’un projet permet de dérouler les étapes suivantes et de se féliciter d’y être arrivée.
Sur-ce, bonne rentrée dédramatisée à tous, salariés, indépendants, prospects et clients.